Programme d’actions 2021-2022

Cette Assemblée Générale va donner le coup d’envoi de la saison 3, pour récolter les fruits de notre travail.

Les 2 premières années ont été consacrées à asseoir le thème des maisons fissurées, à alerter les élus et à défendre nos droits auprès des autorités.

Cette année, les sinistrés doivent se mobiliser, se manifester et entreprendre des actions collectives pour atteindre leur but.

L’année 2022 est décisive, surtout le premier semestre, avec les élections présidentielles et législatives.

Notre objectif, qui est la réparation des maisons qui ont été fissurées par le réchauffement climatique, ne doit pas être occulté. La détérioration continue, de nos maisons, n’obéit pas aux plannings électoraux. Levons-nous pour exiger des solutions immédiates et sérieuses pour sauver nos maisons.

Le programme d’actions présent apporte des perspectives réalistes et efficaces à condition qu’il soit porté par une dynamique collective solide.

Nous sommes déterminés !

1- Au niveau national

a. Réclamer des solutions sérieuses et immédiates :

Le gouvernement avec l’unanimité des députés et des sénateurs a adopté, malgré la bienveillance affichée, une proposition de loi creuse, démagogique et hors sujet.

Le Président de la République a exprimé son souhait d’une loi pour réformer le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. Il a dit qu’il ne laissera personne sur le bord de la route.

Nous devons dénoncer cette proposition de loi et demander des solutions sérieuses au Président de la République.

b. Combattre la circulaire du 10 mai 2019 :

Intensifier la contestation auprès du gouvernement pour obtenir son abrogation et son remplacement par une loi Elan étendue.

c. Campagne d’information nationale auprès des ONG, des médias et de l’opinion publique

2- Au niveau Départemental :

a. Avec les élus :

a.i. Préfecture :

Nous demandons à Monsieur Le Préfet de mettre, rapidement, une commission départementale pour l’application des décisions prises. Cette commission devrait être composée de :

¤ Monsieur Le Préfet,

¤ Monsieur Dominique Le Mèner, Président du Conseil Départemental,

¤ Monsieur Jean-Carles Grelier, représentant des parlementaires sarthois,

¤ Monsieur Jamois, Président de l’Association des Communes Sarthoise « Maisons Fissurées »,

¤ Délégation du bureau de notre association AUMF-Sarthe.

Pour rappel, ces décisions concernent l’assistance aux sinistrés, la sauvegarde des maisons, la formation des élus et le réexamen des veines argileuses par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières.

a.ii. Tribunal Administratif :

Nous remercions chaleureusement, les communes pour leur adhésion à l’Association des Communes Sarthoise « Maisons Fissurées » présidée par M. Jamois. Leur participation financière doit servir d’abord à financer un recours gagnant pour tous au Tribunal Administratif.

a.iii. Assurances :

Entamer les échanges avec les compagnies d’assurances pour :

¤ Indemniser les assurés reconnus, quel que soit la date de déclaration. Elles doivent prendre en compte la nature progressive de ce type de sinistre.

¤ Financer une expertise basée sur une étude de sols G5 pour toute déclaration effectuée.

b. Avec les sinistrés :

b.i. Recours collectifs :

L’association AUMF-Sarthe, depuis sa création, n’a cessé d’analyser les motifs des refus de reconnaissance. Le gouvernement fait preuve d’abus de pouvoir en imposant des critères farfelus dictés par le lobby des assurances, pour écarter la majorité des sinistrés, de leur droit à la réparation pour leur maison.

Le modèle d’estimation de l’humidité du sol superficiel dit SWI, qui sert d’alibi pour refuser la reconnaissance, a été conçu pour les terrains argileux, certes, mais agricoles alors qu’il s’agit pour les maisons sinistrées de terrains bâtis !

Le gouvernement a fait le choix d’utiliser ce modèle pour décider ou non de l’état de sécheresse, au lieu de faire, comme pour les autres sinistrés, des constats in-situ avec les données réelles de chaque maison.

Le gouvernement ne tient pas compte de la caractéristique principale des fissures. C’est un sinistre vivant, tant que les travaux de réparation ne sont pas effectués, il continue à dévaster les maisons comme un feu dans une forêt et met en péril les demeures !

L’administration ne respecte pas le droit du sinistré puisqu’elle ne fournit pas les données ayant servi à établir ses estimations pour justifier le refus.

L’association AUMF-Sarthe va intensifier sa campagne en faveur des études de sols G5, seul outil scientifique indiscutable et objectif pour déterminer l’origine des sinistres. Seul outil fiable et crédible pour préconiser des travaux de réparation pérennes, comme c’est le cas pour la loi Elan !

Face à ces incohérences au niveau démocratique, ces défaillances au niveau logique, nous allons adopter une alternative basée sur les sinistrés eux-mêmes.

La confiance que nous avons dans les institutions s’effrite et la patience dans les attentes administratives, sanitaires et politiques s’effondre devant l’urgence évidente de l’état des habitations des sinistrés qui s’aggrave de jour en jour. Nous sommes les 1ères victimes du réchauffement climatique !!

Nous envisageons la possibilité d’actions de groupe, à travers:

– Un recours collectif des sinistrés non reconnus, contre les arrêtés de non reconnaissance,

– Un recours collectif des sinistrés non reconnus puis reconnus contre les compagnies d’assurance qui refusent l’indemnisation,

– Un recours collectif contre la circulaire du 10 mai 2019 pour son abrogation et contre son application rétroactive aux sinistrés de 2018 auprès du Tribunal Administratif et du Conseil d’État.

b.ii. Une organisation souple :

Avec les difficultés accumulées depuis les restrictions imposées par la crise sanitaire, nous devons :

– Généraliser les accès aux réunions et à la documentation à tous les sinistrés, afin d’être tous informés, tous concernés et tous mobilisés.

– Élaborer un programme de généralisation numérique qui doit être mis en place avec un accompagnement contre la fracture numérique.

– Placer le Conseil des Correspondants avec un rôle central pour faciliter les contacts et veiller au respect du présent programme.

Appel à Monsieur Le Préfet

Monsieur Patrick DALLENNES

Le Préfet de la Sarthe

L’Assemblée Générale réunie le 18 décembre 2021 à Pruillé le chétif :

  • Attire votre attention sur la dégradation permanente qui met en péril l’habitat et ses conséquences sur les sinistrés. Il y a urgence !
  • Vous remercie d’avoir repris le 22 juin 2020 les engagements pris par votre prédécesseur Monsieur Nicolas Quillet le 24 janvier 2020
  • Vous demande la mise en place, rapidement, d’une commission départementale pour l’application de ces décisions et des engagements pris lors de notre rencontre, le 02 avril 2021 avec M. HICHET, Directeur de Cabinet du Préfet, M. PEYRON, Directeur de la Sécurité Civile et de M. CHAUDET, Directeur de la Direction des Territoires.

Cette commission devrait être composée de :

  • Votre Excellence,
  • Monsieur Dominique Le Mèner, Président du Conseil Départemental
  • Monsieur Jean-Carles Grelier, représentant des parlementaires sarthois qui vous a transmis par écrit leur soutien à notre association.
  • Monsieur Jamois, Président de l’Association des Communes Sarthoise « Maisons Fissurées »
  • Délégation du bureau de notre association AUMF-Sarthe.

Vœux 2021

Chers sinistrés,
Le bureau de l’Association Urgence Maisons Fissurées-Sarthe, vous présente ses meilleurs vœux de santé, de sérénité et de bonheur pour année 2021.
Comme tous les citoyens, nous subissons les effets dévastateurs de la pandémie sanitaire. Mais nous subissons aussi la pandémie des fissures qui fait des dégâts tragiques sur notre habitat.
Les mesures sanitaires monopolisent nos élus.
La situation des sinistrés des fissures est reconnue par tout le monde.
L’assemblée nationale réunie en séance le 28 janvier a adopté à l’unanimité la proposition de loi visant à réformer le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles.
Lors des échanges, nous avons apprécié la compassion du gouvernement et des députés et nous les remercions.
Dans un esprit bienveillant, la proposition de loi apporte des ajustements et des aménagements en faveur des sinistrés. C’est une première étape.
Nous y reviendrons prochainement, nous notons cependant que le critère fallacieux de non-reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle n’a pas été remis en cause, ni l’application, aux maisons fissurées, des dispositions de la loi ELAN.
Nous demandons d’être entendus par le Gouvernement dans les meilleurs délais.
Sur le plan départemental, le bureau a sollicité l’adhésion des élus et des associations de maires à son projet 2021. Aucun recours n’a été déposé, les nouveaux maires ne sont pas informés, … et les sinistres ne cessent de se multiplier et de s’aggraver.
Nous avons obtenu plusieurs acquis de la part de la préfecture. Il est temps de les réaliser.

Chers sinistrés,
Restons mobilisés pour faire de l’année 2021, l’année de la délivrance. Bon courage à vous.
Le bureau

N.B. La visioconférence avec les élus est reportée à une date ultérieure.

Pour une loi juste, pragmatique et responsable

Nous ne doutons pas des bonnes intentions et de la bienveillance de tous les parlementaires ayant porté ce projet et nous les remercions pour leur dévouement.
Il serait dommage que la proposition de loi qui sera débattue à l’Assemblée nationale, le 28 janvier, tout comme le dispositif d’aide exceptionnelle, n’atteigne pas ces objectifs. elle doit modifier les critères de la reconnaissance.
Le moyen le plus simple et le plus scientifique est d’adopter l’étude de sol telle qu’elle est précisée dans la loi ELAN pour la construction sur un terrain argileux.
C’est pourquoi le bureau a formulé deux propositions d’amendements nécessaires et urgents. Voici le texte des amendements.

Le Mans, le vendredi 22 janvier 2021

Ressources:
Extraits de la loi ELAN
Propositions d’amendements

Réaction au débat à la commission des finances

En réaction au débat à la commission des finances du 20 janvier 2021 concernant la proposition de loi sur l’indemnisation de la catastrophe naturelle sécheresse, le bureau a adressé le mail suivant aux:
-Président de l’Assemblée Nationale
-Président du groupe parlementaire avec, en copie, les députés non-inscrits et certains médias nationaux.

Mesdames, Messieurs les Elus,

L’Association Urgence Maisons Fissurées Sarthe (anciennement les oubliés de la canicule 72), vous adresse ses meilleurs vœux pour l’année 2021 en espérant qu’elle sera bien meilleure que 2020 et plus particulièrement sur le plan sanitaire.

A cette occasion, nous vous invitons à la conférence départementale prévue fin janvier 2021, en présence des médias locaux et nationaux. 

Cet événement a pour objectif de vous donner la parole et de parapher le projet (que nous vous joignons afin de servir de base de travail avec vos collaborateurs, en amont).

Il aura lieu fin janvier, à la salle de Vaujoubert de Rouillon, à 18h, selon les dates proposées ci-dessous : 

– 21 janvier

– 25 janvier

– 28 janvier

– 29 janvier

Nous vous remercions de bien vouloir nous donner les dates qui vous conviennent, au plus tard pour le 15 janvier prochain à contact@asso-urgmf.fr

Celle qui sera retenue sera celle qui a été le plus plébiscitée.

Si la situation sanitaire ne nous permet pas de nous réunir, nous opterons alors pour la solution de la visio conférence.

La situation est grave et préoccupante, le nombre de communes sinistrées ne cesse de croître en passant de 30 en 2018 à plus de 70 en 2019. Seules 6 communes ont été reconnues en 2018. 

Pour les demandes de reconnaissance de 2019, c’est tout le département qui s’est vu refuser l’état de catastrophe naturelle, même des communes reconnues un an auparavant.

Aujourd’hui la commission interministérielle s’appuie sur des données de Météo France pour refuser la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.

Nous refusons l’utilisation de ce critère qui a été conçu pour un sol argileux agricole et non pas pour les terrains bâtis.

Nous souhaitons vérifier les données ayant motivé les refus, surtout que Météo France ne dispose pas de capteurs dans notre Région. 

Un dispositif d’aide exceptionnel aux sinistrés non reconnus pour 2018, vient de nous parvenir, les conditions et les plafonds le rendent inapplicable. 

Le 28 janvier, une proposition de loi sur l’indemnisation des catastrophes naturelles est à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale.

L’Association souhaite que cette conférence départementale impulse une mobilisation auprès de tous les Élus sur le plan national pour que la proposition de loi tienne compte des demandes des sinsitrés.

 C’est maintenant que ça se passe ! 

Nous comptons sur votre participation active.   

Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, à l’expression de nos salutations respectueuses.  

Pour le bureau, le Président

M. Mohamed BENYAHIA

Conférence départementale

Le bureau organise une conférence départementale pour présenter les vœux de l’association aux sinistrés.

A cette occasion, nous invitons les élus à la conférence départementale prévue fin janvier 2021, en présence des médias locaux et nationaux. Cet événement a pour objectif de leur donner la parole et de parapher le projet dont le texte en disponible ici.

Il aura lieu le samedi 30 janvier, à la salle de Vaujoubert de Rouillon, à 18h

Ressources:
Projet Vœ
ux 2021

Contribution des Oubliés de la Canicule de la Sarthe à la Coordination nationale

Coulanges Les Nevers, le 15 février 2020

Amis sinistrés,
Adhérent et bénévoles de l’association des oubliés de la canicule.
Notre association défend les victimes des catastrophes naturelles retrait-gonflement des sols argileux (RGA) pour obtenir la reconnaissance en catastrophe naturelle de leur commune et l’entière indemnisation par les assurances des préjudices subis par leur habitation.
Le gouvernement doit traiter la catastrophe naturelle RGA comme les autres catastrophes naturelles.
La vocation des ‘Oubliés de la canicule’ est de mettre le gouvernement devant ses responsabilités. Les refus de reconnaissances et les graves manquements des assurances à leurs obligations a pour conséquence des dégâts irréversibles sur les bâtiments et des souffrances humaines terribles.
La lutte que mène notre association, depuis sa création en 2003, dans Jura par notre Président Gérard Grosfilley, a abouti à un bilan très positif. Jamais la situation n’a été aussi favorable :
– La mission d’information du Sénat [relative à la gestion des risques et à l’évolution des régimes d’indemnisation, créée en réponse à la détresse exprimée par de nombreux sinistrés des aléas climatiques], qui auditionné notre association, a produit un rapport qui illustre bien le drame RGA.
– Le Sénat a adopté à l’unanimité, contre l’avis du gouvernement, une proposition de loi à traduire les principales propositions de la mission d’information
– L’adoption par le département de la Sarthe d’un plan d’urgence
– Un élan, sans précédent, de soutien et d’implication de plusieurs élus, députés, sénateurs, maires, conseillers départementaux,
– L’expérience accumulée des militants et le déploiement de l’association sur 28 départements
– l’Assemblée Nationale, a adopté l’amendement 1218 le 17/12/2019 pour une subvention nationale de 10 millions d’euros, un premier pas mais insuffisant au vu de toutes les communes françaises non reconnues.

Ces acquis ne sont pas suffisants pour répondre à la détérioration de la situation et à son évolution. La situation exige la mise en place urgente d’une plateforme d’actions, d’un plan national pour sauvegarder les habitations et venir aux secours des sinistrés et d’une loi qui assure le même traitement que les autres les catastrophes naturelles, en prenant en compte les spécificités de cette catastrophe sournoise, qui ne suscite pas le même intérêt que les inondations ou les tornades.

1) Objectifs nationaux :
a. Une loi juste, nécessaire et urgente :
L’association demande qu’un projet de loi qui encadre la reconnaissance et l’indemnisation du RGA soit inscrit à l’ordre du jour de l’assemblée nationale et que la loi votée contienne, en plus de la proposition de loi votée par le Sénat:
i. Pour la reconnaissance :
• Le remplacement du critère météorologique des mailles de 64 km2 sur 25 ans [de l’indicateur de l’humidité du sol superficiel et la durée de retour] inadapté, car conçu pour terrains agricoles, par le critère de l’augmentation de la température des communes.
L’une des absurdités de ce critère est le manque de cohérence territoriale : des communes limitrophes, à des communes reconnues, ayant les mêmes conditions géologiques et climatiques, ne sont pas reconnues.
• Rapidité et transparence de dans le traitement des demandes
ii. Pour l’indemnisation,
• Mettre la situation actuelle sous contrôle, établir un tableau de bord, apporter des solutions concrètes et préparer l’avenir
• Anticiper les dégâts, sur les habitations et l’immobilier public, du réchauffement climatique annoncé.
• Elaborer un label Reprise Sols Argileux, qui encadre les normes et contrôle les travaux de réparation.
iii. La simplification des procédures d’indemnisation, dès que le caractère argileux du sol est observé. Ce qui a pour vertu, de procéder aux réparations à moindres coûts, dès l’apparition des fissures. Le gouvernement doit réglementer les expertises des assurances et garantir la juste réparation des préjudices
iv. Prendre en charge toutes les victimes du RGA, sans condition de l’année d’apparition, les habitations ne cessent de se dégrader.

b. Un plan d’urgence :
L’association demande la généralisation des décisions prises par la préfecture de la Sarthe à tous les départements sinistrés.
i. Traitement de l’urgence sanitaire et sociale de certains sinistrés
ii. Réalisation des études de sol par le BRGM
iii. Mandat de SOLIHA pour les habitats menacés d’insalubrité
iv. Organisation de séminaires de formation des maires
v. Respect de la procédure de déclaration et rattrapage des cas de sinistré lésés.

2) Actions nationales :
a. Coopérer avec l’Association des Maires de France :
Les deux associations doivent collaborées ensembles sur le plan administratif, juridique, assistance et études. b. Mobiliser les députés pour cette cause humaine et écologique qui mérite l’unanimité au-delà des clivages. Et obtenir des groupes parlementaires l’inscription de cette proposition de loi dans leurs niches. c. Obtenir une rencontre avec le premier ministre pour déposer un projet de loi urgent et nécessaire
d. Réussir l’audition au parlement, au groupe d’étude assurances et explorer d’autres groupes.
e. Réaliser une percée médiatique pour donner l’écho que mérite notre alerte.
f. Explorer toute collaboration pour donner de l’écho à notre combat.

3) Actions sur tous les départements :
a. Une offensive juridique :
i. Toutes les communes non reconnues, qui remplissent les conditions, doivent faire un recours contentieux en référé, sur la base de mauvaise application des préfectures de la circulaire et sur l’invalidité du critère météorologique.
ii. Faire constater par des cabinets d’huissier l’état des maisons fissurées
b. Un partage de charges :
Proposer aux structures administratives et associatives de prendre en charge le suivi des dossiers de sinistré sur la base de critères. Ou créer avec les assurés, les élus et autres citoyens et associations des structures pour suivre les études de sols, l’évaluation des dégâts, les contre-expertises d’assurance, les réparations, l’état de santé, …

4) Organisation :
Notre association a réussi à rassembler 26 référents départements en un temps record. Pour relever ces défis et avoir plus d’impact, notre association doit améliorer son organisation. Voici quelques propositions :
a. Élire un bureau national qui aura pour mandats :
• L’application du programme d’action et d’organisation
• L’organisation d’un congrès national pour septembre 2020 représentatif et structuré.
b. Établir un plan de structuration et de déploiement de l’association :
i) Mettre en place une trésorerie nationale :
• Généraliser les appels aux cotisations, subventions et dons pour disposer de moyens de fonctionnement.
• Définir les modalités de participation des départements au niveau national
ii) Constitution de deux commissions :
Les préoccupations et les moyens des référents sont différents, pour obtenir la reconnaissance, et/ou la juste indemnisation. Pour les aider, on met en place deux commissions, la première concerne la reconnaissance et la seconde l’indemnisation. Ces commissions auront la charge de faire la synthèse de notre patrimoine de connaissance. Elles centralisent la documentation et qui publient des guides pratiques pour harmoniser et partager notre expérience. La participation est basée sur le volontariat et l’organisation sera mise en place par le BN.
iii) Organisation de coordinations régionales :
Les structures sont différentes selon que le référent est seul, qu’il anime un groupe de sinistrés ou qu’il représente un collectif avec un bureau élu. La présence d’instances régionales entre départements voisins permet de s’entre-aider dans les démarches et renforcer l’association. iv) Intégration de nouveaux référents :
Nous devons nous préparer à intégrer de nouveau référents. 94 départements en France sont touchés et avec le réchauffement annoncé, il faut se préparer à accueillir de nouveaux référents. Il serait souhaitable de disposer d’un ‘kit d’accueil’ :
• Avec les guides pour bénéficier de l’expérience de l’association
• Des méthodes pour l’aider à construire un collectif
Le nouveau référent doit être intégré à la coordination régionale et se faire connaitre par les autres départements. v) Passation de relais :
Les référents, donnent le maximum du temps, qui leur reste après leurs obligations professionnelles, familiales et personnelles. Certains ne peuvent plus s’investir. Ceux qui sont esseulés doivent être aidés en prenant en charge les actions au niveau régional ou national le temps de passer le relais. Les données et historique des actions ne doivent être perdues. vi) Centralisation de tous nos contacts :
Pour disposer de listes :
• de soutiens, maires députés et sénateurs etc…
• de partenaires, cabinets d’expertises, avocats, professionnels.


5) Modalités :
a. Ce texte est envoyé à tous les référents. Toutes les réactions seront prises en compte par la coordination. S’il y a divergence entre les propositions, elles seront soumises au vote des référents. La version retenue sera ensuite diffusée pour approbation.
Les référents absents peuvent donner une procuration à des référents présents.
Les procurations doivent être annoncées avant le début de la coordination. Pour être valable, envoyer le formulaire en annexe.
b. Les référents présents désignent deux ou trois personnes pour diriger le bon déroulement de la coordination.
i. Elles doivent faire respecter l’ordre du jour.
ii. Veiller à la rédaction d’un compte rendu.
c. L’ordre du jour proposé peut être modifié, selon la modalité 1.
d. Le vote sur les textes se fait à main levée
e. Le vote pour l’élection du bureau se fait à bulletin secret.
f. Les commissions sont basées sur le volontariat. Le Bureau National se charge de l’organisation des commissions.


6) On compte une voix par département lors du vote, on prendra en compte aussi, un vote indicatif sur la base d’une voix par présent à la coordination (certains départements ont délégué plusieurs représentants).

Annexe : vote par procuration
Il est important que la procuration contienne les éléments suivants :
– l’identité de la personne qui donne son pouvoir (nom, prénom, adresse)
– l’identité de la personne qui reçoit le pouvoir (nom, prénom). En l’absence de précisions statutaires, la procuration peut être confiée à des personnes non membres de l’association
– la date et l’assemblée pendant lesquelles la procuration est valable. De cette façon, si la procuration est donnée pour une assemblée en particulier, elle ne pourra pas être utilisée pour une autre et si elle est donnée pour plusieurs assemblées déterminées, elle sera aussi valable
– la date et la signature de la personne qui donne pouvoir
Il n’est pas obligatoire d’indiquer dans la procuration le sens du vote
Modèle de procuration
Je soussigné (nom, prénom)……………………………
demeurant à ………………………
donne pouvoir à (nom, prénom)……………….
pour me représenter et prendre part aux votes en mon nom lors de Coordination Nationale de l’association …. du …. (date) qui se tiendra à ….
Date et signature

Appel à l’Assemblée des Correspondants

Le 29 Février 2020 à 9 h,
Salle « OLYMPE DE GOUGES »,
Rue Georges Bizet, 72700 Allonnes

Ordre du jour :
– Application des décisions prises par Monsieur le Préfet, qui a répondu favorablement à nos revendications votés lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 23 janvier,
– Lancement du recours contentieux auprès du tribunal administratif suite au refus du recours gracieux,
– Compte rendu de la coordination nationale du 15 février dans la Nièvre ; la délégation a présenté la contribution de la Sarthe
– Soutien des députés à notre appel national voté à l’AGE …
– Consolider l’organisation

Lettre de Madame la Députée Fontenel-Personne à Monsieur le Premier Ministre.

Objet : Appel national à Monsieur Le Premier Ministre pour un projet de loi nécessaire et urgent – Association Les oubliés de la canicule 72

Monsieur le Premier Ministre,
J’ai rencontré à plusieurs reprises, l’association Les oubliés de la canicule 72, antenne locale de l’association nationale, crée en Sarthe en octobre 2019.
Ils m’ont alerté sur des situations catastrophiques qui mettent en danger de nombreuses familles sarthoises.
L’objectif de cette association est de faire reconnaître les canicules des derniers étés comme catastrophe naturelle afin que les propriétaires de maisons fissurées soient indemnisés.
Ses membres m’ont remis à votre attention, un appel national pour un projet de loi que je tenais à vous soumettre impérativement.
La circulaire du 10 mai 2019 « Procédure de reconnaissance de l’état catastrophe naturelle avec la révision de critères permettant de caractériser l’intensité des épisodes de sécheresse – réhydratation des sols à l’origine des mouvements de terrains différentiels » définit des critères météorologiques et géotechniques en matière de sécheresse qui empêchent des centaines de familles d’être indemnisées auprès des assurances.
lls souhaitent que le critère météorologique imposé dans cette circulaire soit retiré car la méthodologie utilisée pour calculer ce critère ne permet pas de rendre compte de la réalité du terrain.

En effet, le faible taux de reconnaissance pour les demandes relatives à un épisode de sécheresse engendre une incompréhension quant à l’application du critère météorologique de catastrophe naturelle.
L’ensemble des travaux scientifiques souligne que les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient et s’amplifient. Le changement climatique, constitue désormais une réalité incontestable dont il reste à pleinement prendre la mesure.
En ce sens, il me semble cohérent de penser à des indemnisations pour les victimes de la canicule au même titre que pour les victimes des inondations.
Je vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, en l’expression de mes respectueuses salutations.


Pascale FONTENEL-PERSONNE
Députée de la Sarthe.