Conférence Départementale Maisons Fissurées en Sarthe

Nous convions à venir assister à la Conférence Départementale des Maisons Fissurées en Sarthe

  • Mesdames et Messieurs Les Maires et Élu.e.s municipaux
  • Des communes adhérentes à l’Association des Communes Sarthoise Maisons Fissurées (ACSMF)

Le samedi 4 juin 2022 de 14h à 17h

Salle polyvalente Madeleine Marie

25 rue saint denis,Sablé Sur Sarthe (72300)

Pour y exposer les données suivantes:

–  la situation des sinistrés et la lutte de leur association AUMF-SARTHE

–  l’implication de la préfecture

-bilan des relations avec l’ACSMF et les perspectives

–  bilan de la proposition de loi adoptée, la contribution des parlementaires et les perspectives

Communiqué du 22 Février 2022

Depuis juillet 2019, seize arrêtés de non reconnaissance concernant la Sarthe ont été publiés :

– Pour la période 2018: communes reconnues : 6, non reconnues : 24

– Pour la période 2019: communes reconnues : 0, non reconnues : 74

-Pour la période 2020: communes reconnues : 31 non reconnues 38

Si l’on peut se féliciter de la progression du nombre de communes reconnues, fruits de notre lutte et du soutien des élus, on se doit de constater :

– Dans le cas de reconnaissances, que la majorité des sinistrés se voient refuser les indemnisations par certaines compagnies d’assurance.

– Aucun recours au tribunal administratif à l’échelle des communes n’a été effectué

– Aucune des décisions prises par M. Nicolas Quillet, ancien Préfet de la Sarthe et par le cabinet de M. Patrick Dallennes, n’a été exécutée à ce jour.

Les sinistrés sont sensibles aux signes de soutien et de bienveillance, mais ne peuvent attendre éternellement, sans perspectives.

Les fissures ne cessent de se déployer et exposent, chaque jour, les maisons au péril de l’effondrement. L’état de santé physique et morale des sinistrés, mérite d’être pris au sérieux.

L’assemblée générale du 18 décembre 2021, à Pruillé-le-Chétif, a adopté :

– Projet 2022 : (pièce jointe)

– Motion adressée à M. Le Préfet Patrick Dallennes (pièce jointe)

Le bureau élu a bien progressé dans la réalisation du programme d’actions et souhaite vous informer de ces avancées :

– Tribunal administratif pour les sinistrés :

Le bureau a signé une convention avec Maître Jean Merlet-Bonnan (Société d’avocats Elige), pour représenter l’association AUMF-Sarthe, la conseiller, et défendre les sinistrés auprès de la justice.

Maître Jean Merlet-Bonnan, avocat au barreau de Bordeaux est spécialiste des maisons fissurées par la sécheresse, et reconnu nationalement. Voici son audition au Sénat par la mission d’information sur le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles.

Le bureau AUMF-Sarthe lance une campagne pour un recours collectif, auprès du tribunal administratif, des sinistrés non reconnus par l’arrêté du 14 janvier 2022 dans les communes suivantes :

La Chartre-sur-le-Loir, Coulans-sur-Gée, Mayet, Neuville-sur-Sarthe, Saint-Mars-d’Outillé, Sceaux-sur-Huisne, Soulitré, Trangé, Viré-en-Champagne.

Nous appelons les sinistrés intéressés à prendre contact rapidement avec l’association AUMF-Sarthe, par mail contact@asso-urgmf.fr ou par téléphone au 06 51 58 24 88 pour la constitution des dossiers.

Attention : dernier délai pour le dépôt des requêtes par l’avocat, avec dossier complet le 14 mars 2022.

– Motion au Préfet :

Nous souhaitons la bienvenue à M. Emmanuel Aubry, nouveau Préfet de la Sarthe et lui demandons de mettre en place la Commission Départementale de Suivi des décisions prises par ces prédécesseurs.

– Association des Communes Sarthoise Maisons Fissurées :

Le bureau lance un appel au bureau de l’association Présidée par M. Jamois à coopérer pour réaliser les objectifs pour lesquels nous avons demandé la création de cette association.

Programme d’actions 2021-2022

Cette Assemblée Générale va donner le coup d’envoi de la saison 3, pour récolter les fruits de notre travail.

Les 2 premières années ont été consacrées à asseoir le thème des maisons fissurées, à alerter les élus et à défendre nos droits auprès des autorités.

Cette année, les sinistrés doivent se mobiliser, se manifester et entreprendre des actions collectives pour atteindre leur but.

L’année 2022 est décisive, surtout le premier semestre, avec les élections présidentielles et législatives.

Notre objectif, qui est la réparation des maisons qui ont été fissurées par le réchauffement climatique, ne doit pas être occulté. La détérioration continue, de nos maisons, n’obéit pas aux plannings électoraux. Levons-nous pour exiger des solutions immédiates et sérieuses pour sauver nos maisons.

Le programme d’actions présent apporte des perspectives réalistes et efficaces à condition qu’il soit porté par une dynamique collective solide.

Nous sommes déterminés !

1- Au niveau national

a. Réclamer des solutions sérieuses et immédiates :

Le gouvernement avec l’unanimité des députés et des sénateurs a adopté, malgré la bienveillance affichée, une proposition de loi creuse, démagogique et hors sujet.

Le Président de la République a exprimé son souhait d’une loi pour réformer le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. Il a dit qu’il ne laissera personne sur le bord de la route.

Nous devons dénoncer cette proposition de loi et demander des solutions sérieuses au Président de la République.

b. Combattre la circulaire du 10 mai 2019 :

Intensifier la contestation auprès du gouvernement pour obtenir son abrogation et son remplacement par une loi Elan étendue.

c. Campagne d’information nationale auprès des ONG, des médias et de l’opinion publique

2- Au niveau Départemental :

a. Avec les élus :

a.i. Préfecture :

Nous demandons à Monsieur Le Préfet de mettre, rapidement, une commission départementale pour l’application des décisions prises. Cette commission devrait être composée de :

¤ Monsieur Le Préfet,

¤ Monsieur Dominique Le Mèner, Président du Conseil Départemental,

¤ Monsieur Jean-Carles Grelier, représentant des parlementaires sarthois,

¤ Monsieur Jamois, Président de l’Association des Communes Sarthoise « Maisons Fissurées »,

¤ Délégation du bureau de notre association AUMF-Sarthe.

Pour rappel, ces décisions concernent l’assistance aux sinistrés, la sauvegarde des maisons, la formation des élus et le réexamen des veines argileuses par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières.

a.ii. Tribunal Administratif :

Nous remercions chaleureusement, les communes pour leur adhésion à l’Association des Communes Sarthoise « Maisons Fissurées » présidée par M. Jamois. Leur participation financière doit servir d’abord à financer un recours gagnant pour tous au Tribunal Administratif.

a.iii. Assurances :

Entamer les échanges avec les compagnies d’assurances pour :

¤ Indemniser les assurés reconnus, quel que soit la date de déclaration. Elles doivent prendre en compte la nature progressive de ce type de sinistre.

¤ Financer une expertise basée sur une étude de sols G5 pour toute déclaration effectuée.

b. Avec les sinistrés :

b.i. Recours collectifs :

L’association AUMF-Sarthe, depuis sa création, n’a cessé d’analyser les motifs des refus de reconnaissance. Le gouvernement fait preuve d’abus de pouvoir en imposant des critères farfelus dictés par le lobby des assurances, pour écarter la majorité des sinistrés, de leur droit à la réparation pour leur maison.

Le modèle d’estimation de l’humidité du sol superficiel dit SWI, qui sert d’alibi pour refuser la reconnaissance, a été conçu pour les terrains argileux, certes, mais agricoles alors qu’il s’agit pour les maisons sinistrées de terrains bâtis !

Le gouvernement a fait le choix d’utiliser ce modèle pour décider ou non de l’état de sécheresse, au lieu de faire, comme pour les autres sinistrés, des constats in-situ avec les données réelles de chaque maison.

Le gouvernement ne tient pas compte de la caractéristique principale des fissures. C’est un sinistre vivant, tant que les travaux de réparation ne sont pas effectués, il continue à dévaster les maisons comme un feu dans une forêt et met en péril les demeures !

L’administration ne respecte pas le droit du sinistré puisqu’elle ne fournit pas les données ayant servi à établir ses estimations pour justifier le refus.

L’association AUMF-Sarthe va intensifier sa campagne en faveur des études de sols G5, seul outil scientifique indiscutable et objectif pour déterminer l’origine des sinistres. Seul outil fiable et crédible pour préconiser des travaux de réparation pérennes, comme c’est le cas pour la loi Elan !

Face à ces incohérences au niveau démocratique, ces défaillances au niveau logique, nous allons adopter une alternative basée sur les sinistrés eux-mêmes.

La confiance que nous avons dans les institutions s’effrite et la patience dans les attentes administratives, sanitaires et politiques s’effondre devant l’urgence évidente de l’état des habitations des sinistrés qui s’aggrave de jour en jour. Nous sommes les 1ères victimes du réchauffement climatique !!

Nous envisageons la possibilité d’actions de groupe, à travers:

– Un recours collectif des sinistrés non reconnus, contre les arrêtés de non reconnaissance,

– Un recours collectif des sinistrés non reconnus puis reconnus contre les compagnies d’assurance qui refusent l’indemnisation,

– Un recours collectif contre la circulaire du 10 mai 2019 pour son abrogation et contre son application rétroactive aux sinistrés de 2018 auprès du Tribunal Administratif et du Conseil d’État.

b.ii. Une organisation souple :

Avec les difficultés accumulées depuis les restrictions imposées par la crise sanitaire, nous devons :

– Généraliser les accès aux réunions et à la documentation à tous les sinistrés, afin d’être tous informés, tous concernés et tous mobilisés.

– Élaborer un programme de généralisation numérique qui doit être mis en place avec un accompagnement contre la fracture numérique.

– Placer le Conseil des Correspondants avec un rôle central pour faciliter les contacts et veiller au respect du présent programme.

Appel à Monsieur Le Préfet

Monsieur Patrick DALLENNES

Le Préfet de la Sarthe

L’Assemblée Générale réunie le 18 décembre 2021 à Pruillé le chétif :

  • Attire votre attention sur la dégradation permanente qui met en péril l’habitat et ses conséquences sur les sinistrés. Il y a urgence !
  • Vous remercie d’avoir repris le 22 juin 2020 les engagements pris par votre prédécesseur Monsieur Nicolas Quillet le 24 janvier 2020
  • Vous demande la mise en place, rapidement, d’une commission départementale pour l’application de ces décisions et des engagements pris lors de notre rencontre, le 02 avril 2021 avec M. HICHET, Directeur de Cabinet du Préfet, M. PEYRON, Directeur de la Sécurité Civile et de M. CHAUDET, Directeur de la Direction des Territoires.

Cette commission devrait être composée de :

  • Votre Excellence,
  • Monsieur Dominique Le Mèner, Président du Conseil Départemental
  • Monsieur Jean-Carles Grelier, représentant des parlementaires sarthois qui vous a transmis par écrit leur soutien à notre association.
  • Monsieur Jamois, Président de l’Association des Communes Sarthoise « Maisons Fissurées »
  • Délégation du bureau de notre association AUMF-Sarthe.

Maisons fissurées en raison de la sècheresse : « Je n’en dormais plus »

Les fissures photographiées par Jean-Pierre s’étendent au fil du temps « Le Maine Libre »

Malgré le temps exécrable ce samedi soir, Jean-Pierre Alcan tient à nous montrer les dégâts à l’extérieur. Sur plusieurs murs de sa propriété située au Bailleul, des fissures sont apparues après l’été.

« J’ai directement pensé à la sècheresse puisque la maison n’avait jamais bougé avant et d’autres gens étaient dans le même cas. »

Les fissures sont principalement autour des fenêtres. « Le plus impressionnant, c’est dans la maison que je loue un peu plus loin », fait-il remarquer. Pour preuve, il nous présente des photos. Sur certaines, la fissure couvre le mur du sol au toit.

La plus importante se situe en dessous d’une fenêtre et se sépare en plusieurs ramifications.  » Ici, la locataire ne pouvait plus fermer la fenêtre. L’air rentrait.  »

Un logement en péril

Dés qu’elle le remarque, il y a plusieurs mois, elle en fait part à Jean-Pierre Alcan. Il décide alors de faire venir un professionnel pour remettre d’aplomb la fenêtre, avec découpe du mur intérieur.  » Nous avons fait du mieux que l’on pouvait, pour que la locataire puisse rester dans le logement. » Une solution provisoire.

D’autant que les fissures sont nombreuses tout autour de la maison.  » Il y en avait à l’intérieur, à l’extérieur, même au sol. » L’ampleur des dégâts alarme Jean-Pierre, qui voit son logement en péril. « J’ai averti le maire, qui s’est déplacé afin de constater les dégâts et a été très étonné de voir ça. »

A de moment là, le propriétaire n’en mène pas large. « Je n’en dormais plus », se souvient-il. « J’avais peur que la dame ne puisse plus rester dans les lieux. Je lui dois le clos et le couvert, c’est la loi. « 

Des témoins indiquent une évolution

Impossible de faire appel à l’assurance. Le Bailleul n’est pas déclaré en état de catastrophe naturelle. Jean-Pierre essaie donc de réparer un maximum de fissures, avec les moyens du bord. En Vain. Car elles continuent d’évoluer.  » J’ai placé des témoins sur les murs pour voir si les fissures s’agrandissaient. Je me suis aperçu que c’était le cas et que la maison bougeait encore. C’est ce qui m’inquiète le plus aujourd’hui. »

80 000 à 120 000 euros de travaux

Le propriétaire ne peut se résoudre à laisser le bâtiment en l’état. « J’ai commandé un devis avec conseil, pour une reprise en sous-œuvre.  » Les travaux s’élèvent de 80 000 à 120 000 euros. Trop conséquent.

 » La seule solution reste d’être reconnu en état de catastrophe naturelle. «  Il a donc intégré l’association des Oubliés de la canicule (lire par ailleurs).  » C’est le maire qui me l’a conseillé. Il nous apporte un grand soutien. «  Il espère que la situation va se décanter rapidement, avant la prochaine sècheresse.

Les oubliés de la canicule partent sur le terrain juridique

Leurs terrains, bien qu’argileux, étaient constructibles. Les permis de construire avaient été acceptés. Certaines maisons étaient même bicentenaires. Mais les températures élevées de ces derniers étés ont fissuré leurs murs et mis en danger de nombreux propriétaires sarthois qui ne peuvent pas être indemnisés sans reconnaissance officielle de la canicule.

Selon l’association qui les regroupe, les Oubliés de la canicule, 25 communes sarthoises ont demandé la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle en 2018 (et au moins 65 pour 2019) mais 20 de ces 25 communes ne l’ont pas obtenu.

Du Sénat au ministre de l’intérieur

L’association dit avoir le soutien du Président du conseil départemental et des maires de la Sarthe. Ses représentants ont été reçus par la directrice du cabinet du préfet. « Plusieurs recours gracieux ont été adressés par les communes au ministère de l’intérieur », selon les Oubliés de la canicule, qui ont fait appel à un avocat.

L’association fait aussi partie d’un réseau national avec lequel elle a assisté à un débat le 29 octobre au Sénat  » sur le rapport de la mission sur le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles.

Fin septembre 2019, Mohamed Benyahia montrant les fissures sur sa maison de Neuville-sur-Sarthe apparues un an plus tôt. « Le Maine Libre »

Canicule- Les sinistrés se mobilisent

L’association « Les oubliés de la canicule 72 » a été officiellement créée le 16 novembre.

« Les Nouvelles » du 5 déc 2019

Après plusieurs étés caniculaires et la sècheresse qui en découle, on voit apparaitre sur de nombreuses maisons des fissures qui s’agrandissent au fil des mois. En conséquence, en Sarthe, 25 communes ont fait une demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour 2018. Le phénomène s’amplifie et des familles se retrouvent totalement démunies face à l’ampleur des dégâts apparents sur leur patrimoine immobilier. « Elles doivent continuer d’honorer des crédits immobiliers sur plusieurs années pour un bien d’une valeur amoindrie, voire nulle. Le froid arrive mais les propriétaires ne peuvent plus chauffer des maisons dont toute la chaleur s’échappe par les fissures. « 

Partout en France, dans les départements touchés, des associations des « oubliés de la canicule » voient le jour. En Sarthe l’association a été créée lors d’une assemblée générale constitutive le 16 novembre à Allonnes. Elle a pour président Mohamed Benyahia et parmi les trois vice-présidents, Sophie Aubert qui habite au Bailleul.

L’association demande en urgence la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour l’ensemble des communes sinistrées afin que les propriétaires puissent obtenir rapidement une indemnisation et une réparation adaptée au sinistre. Plus les travaux tardent, plus l’état des maisons se dégrade et plus l’ampleur des travaux nécessaires et leur coût augmentent.

Une procédure inadaptée

Sur le plan national, les associations dénoncent une procédure de reconnaissance beaucoup trop longue (10 mois) alors que d’un autre côté, les délais laissés aux sinistrés pour réagir sont bien trop courts (10 jours pour les sinistrés des communes reconnues en état de catastrophe naturelle et 2 mois pour les autres). Les associations dénoncent également les critères météorologiques utilisés et l’opacité de l’information.

Une mission d’information sur la gestion des risques climatiques et l’évolution des régimes d’indemnisation a été créée au Sénat le 22 janvier. Les conclusions du rapport qui ont été débattues au Sénat le 29 octobre 2019 abondent complètement dans le sens des revendications des associations. Lois et règlementations devraient évoluer en janvier.

Programme d’action au plan national

L’association se mobilise auprès des sénateurs et députés pour obtenir des votes favorables et auprès du cabinet du Premier Ministre, dans le but d’obtenir l’abrogation de la circulaire actuellement en vigueur qui ne permet pas la reconnaissance sur des critères objectifs. Elle veut également obtenir le maintien d’experts d’assurés et la restitution du fonds Barnier par l’État.

Sur le plan départemental

Son action vise à défendre, accompagner et assister les victimes dans chaque commune pour évaluer les dégâts, ordonner des travaux de sauvegarde, réaliser des études pour estimer l’état des sols l’été prochain et prendre les mesures qui s’imposent et doter les maires des moyens nécessaires pour faire face à la situation.

L’association veut également mobiliser les parlementaires sarthois.

Actions urgentes

Le bureau s’occupe de contacter les mairies par les doléances émises par les adhérents lors de l’AG.

L’association s’adresse également à la préfecture notamment pour demander une formation pour les maires sur l’application iCatNat et la reprise de tous les dossiers de demande de reconnaissance naturelle des années précédentes.

Plus d’informations sur la page facebook de l’association.

Canicule : la maison de Mohamed est en péril

Le 17 octobre 2019

Il se bat pour sauver sa maison. Depuis la canicule de 2018, le pavillon de Mohamed Benyahia se fissure. La commune n’étant pas reconnue en état de catastrophe naturelle, les assurances ne veulent pas prendre en charge le coût des travaux. Mohamed a monté une association pour obtenir réparation.

Neuville-sur-Sarthe, France

« J’ai des fissures sur les murs de plus en plus profondes. Des décalages entre le sol et les plinthes. Les portes ne se ferment plus et impossible donc de mettre du chauffage ». Depuis l’été 2018, la maison de Mohamed se lézarde à vue d’oeil. A tel point que cet habitant de la Trugalle (un village qui dépend de Neuville sur Sarthe) redoute de devoir quitter son pavillon.  » Tous les matériaux travaillent. J’ai des dalles en béton thermodynamique. Elles sont lourdes. Je risque de perdre ma maison« . Pour parer au plus pressé et sécuriser les lieux, Mohamed a fait poser des étais pour soutenir les murs. Et pourtant quand il a fait construire sa maison en 2005, il ne pensait pas en arriver là.  » C’est un petit coin de paradis, près d’un bois, au calme. Chaque matin, on entend le gazouillis des oiseaux ». Le problème, c’est que le pavillon de Mohamed est construit sur un sol argileux.  » L’argile agit comme une éponge. Quand il pleut, le sol absorbe l’eau et quand il y a une sécheresse comme en 2018 ou 2019, le sol devient sec, se rétracte et cela créée des mouvements de terrain qui déstabilisent les fondations de la maison« . 

« J’ai peur de perdre ma maison « 

Mohamed a appelé un expert qui a constaté les dégâts. Des travaux d’urgence doivent être engagés mais ils risquent d’être coûteux. Pour être pris en charge par les assurances, il faut d’abord que la commune soit reconnue en état de catastrophe naturelle ». Sur les 24 communes sarthoises qui en ont fait la demande, seules 5 ont obtenu satisfaction. Pas Neuville sur Sarthe ! La mauvaise nouvelle est tombée le 9 août dernier au journal officiel. Depuis, Mohamed se bat pour monter un dossier mais comme l’union fait la force, il décide le mois dernier de créer une association « lesoubliesdelacanicule72 » regroupant les autres victimes sarthoises. Car le cas de Mohamed est loin d’être isolé.  » J’étais loin d’imaginer que j’allais recevoir autant d’appels. J’étais loin de penser que notre page facebook qui a seulement quelques jours d’existence aurait autant de succès. Des gens de tout le département. Il y a des personnes qui sont en situation de détresse et qui sont démunies ». L’association « les oubliés de la canicule 72 » a pour but de défendre ces sinistrés en faisant pression sur les pouvoirs publics pour obtenir réparation. Elle tient sa première réunion publique ce soir à 19h Salle Robert Salmon au Bailleul. 

lesoubliesdelacanicule72@gmail.com/ 

Tel: 06-51-58-24-88 

Neuville-sur-Sarthe : une maison fissurée par la sécheresse

Le 30 Septembre 2019

https://vialmtv.tv/neuville-sur-sarthe-une-maison-fissuree-par-la-secheresse/

Une partie de leur maison pourrait bien s’effondrer.

Elle ne tient encore que grâce à des étais. A Neuville-sur-Sarthe, la maison de ce couple se fissure depuis maintenant plusieurs mois.

La cause? Un sol argileux doublé de périodes de sécheresse.

La ville n’a pas été classée en catastrophe naturelle, et donc le couple n’a droit à aucune indemnisation.

Diane Le Moisson est allée constater les dégâts.